L’atelier est né dans un appartement inspirant, perché au dernier étage, tel une volière sous les toits. Un lieu plein de cachet et de calme, avec un angle dans la chambre, une parcelle nichée près de la fenêtre à habiter. Au balbutiement un bureau rempli de tout et rien pour créer, un lieu pour lire, pour penser, accompagné d’une tasse de thé.

Avec la découverte de la broderie, la fureur de la broderie, le matériel s’entasse : les carnets, les perles, les tissus et les fils ne trouvent plus leurs places. Un bureau puis une étagère, des classeurs et des carnets en abondance, des livres techniques ou d’inspiration, en français ou en japonais.

On pouvait même trouver un caneva maritime au centre du fauteuil de création, comme le phare et sa lumière où l’on dépose ça barque, le phare que l’on trouve avec son embarcation après avoir cherché mille chemins dans la tempête. Et puis ce phare pour l’océan, la mer et l’eau qui apaise. Ce jont de mer rempli de peintures, teintures et tissus pour se croire près de l’eau.

Du matériel qui devient professionnel, un tréteau, un métier à broder, une lampe loupe pour préserver ses yeux. Des flacons pour trier les perles, des boîtes de thé pour ranger les fils. Un ancien meuble d’atelier. Et puis ces tambours silencieux qui résonnent dans le fracas de mes pensées pour y percer l’harmonie.