Avec l’arrivée du printemps, la nature se réveille et l’envie de garder ses moments toute l’année. Voir une fleur et l’envie de la conserver pour les mois d’hiver.

D’une année à l’autre, avoir pu, au gré des balades, repérer où poussent les coquelicots, les passiflores, les iris bleus ou les glycines, et attendre patiemment de les voir fleurir. Repérer les zones abritées dans les parcs pour discrètement récupérer de nombreuses variétés de camélias. Repérer les fleurs exotiques, et puis se sentir coupable, alors ce jardin de fleurs, il sera chez moi. Récupérer des graines, des tas de graines et les semer dans des tas de petits pots, à les faire déborder de pétales. Commencer à chercher des variétés atypiques : les tulipes Estella Rijnveld dénichées au musée de la Tulipe d’Amsterdam.

Une fois le bourgeon éclot, se laisser le temps de la contempler, de s’imprégner de ses nuances et de ses formes aux différents instants de la journée, puis la cueillir pour la faire sécher. Après de nombreux essais de séchage : entre les pages d’un livre, en les suspendant aux quatre coins de l’appartement. Patiemment impatiente, cueilleuse de fleurs amatrice, je me suis vite rendu compte que les solutions les plus poétiques n’étaient pas les plus adaptées pour mon utilisation, je me tournis donc vers le sèche fleurs micro-ondable.

Deux plaques d’argile et deux feuilles de feutre à resserer avec des élastiques pour 2 minutes de cuisson au micro-ondes. Mais un outil pratique qui permet de retourner cueillir la fleur si le séchage précédent est dissonant. Un compagnon de voyage pour explorer des jardins botaniques, des forêts, des parcs lors d’escapades et ramener précieusement une fleur de flamboyant dans ses valises.